La culture gaspésienne, de par ses origines navales, est riche en récits et légendes de toutes sortes.
En Gaspésie, la mer est enjôleuse. Elle raconte à qui veut l'entendre des récits fabuleux sur des personnages qui habitent dorénavant le paysage. Dans la noirceur, seuls les cris du rocher indiquent au navigateur sa position, car le rocher Percé crie de ces milliers de goélands qui l'occupent et des centaines de cormorans qui se sont imposés en voisins.
En Gaspésie, le vent souffle toujours. On dirait qu'il gémit. Envoûtante et mystérieuse, la mer couverte d'une brume épaisse emmitonne des personnages que l'imagination anime. Lorsqu'une douce houle s'installe et laisse entendre une chanson langoureuse en suivant le mouvement d'un ruban blond qui brille au naturel, attention! Il peut s'agir d'une sirène de mer. Plusieurs se souviennent que l'une d'elles s'est déjà retrouvée emmaillée dans un filet de pêche aux harengs.
La majorité de ces histoires sont relatives à la mer, grande pourvoyeuse de vie et également grande faucheuse d'hommes et de femmes qui ont péri lorsqu'elle se déchaînait sans avertissement.
Le paysage de la Gaspésie est ainsi peuplé de personnages fantastiques. Tout le long de la côte, sur la rive nord, sur le bout de la péninsule et dans la Baie-des-Chaleurs, des légendes circulent. Le vent y est pour quelque chose...
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